Ce n’est pas un mystère les problèmes des grandes améliorations et l’engorgement sature l’ensemble des mégalopoles de la planète. Concernant, la ville de Lyon, elle a ceci de particulier qu’elle se trouve pile sur l’axe nord-sud et sur les routes qu’empruntent des milliers de transporteurs, mais aussi des millions de Français du nord ou même de touristes du nord de l’Europe pour rejoindre la Côte d’Azur, au sud, au moment des départs en vacances de l’été.

Depuis longtemps déjà, la ville avait promis de faire sauter le bouchon, et de grands axes ont été ménagés à l’Est pour y parvenir. Seulement, voilà, les habitudes ont la vie dure, les automobilistes passent le plus souvent par leurs itinéraires habituels ou les plus directs et, même quand elle est empruntée, la grand rocade est ne réussit pas toujours à alléger le trafic dans les périodes les plus intenses. De ce fait, la tentation des élus ne cesse de revenir sur la table pour tracer sur le papier des contournements qui, passant par l’Est lyonnais, pourraient permettre sur le papier et selon eux de régler le problème. La vraie question qui se pose en cette matière est toujours quand cela va-t-il s’arrêter ? Combien de campagnes et de zones paisibles faudra-t-il encore défigurer pour contenter les millions d’automobilistes qui ne souhaitent qu’une choses traverser les plus vites possible des territoires pour arriver à leur destination ? Quels sacrifices faudra-t-il encore faire ? A quel moment faudra-t-il se lever et dire, simplement, non ? Pour certaines communes de l’ouest Lyonnais, ce moment est venu depuis longtemps déjà.

L’ouest lyonnais est un véritable écrin de verdure avec ses petits villages, ses jolis coteaux, ses champs, ses forêts et ses communes. Or, ces habitants ont tout, sauf envie de voir passer une deux fois quatre voies qui défigurerait à jamais le visage de cette partie du Lyonnais et changerait leur vie pour le pire. En dehors des riverains, il faut aussi savoir que cette zone à l’ouest de l’agglomération est fréquentée par de nombreux Lyonnais durant les week-ends pour ses charmes bucoliques. A deux pas de la grande mégalopole, les monts et les coteaux du Lyonnais ont toujours été considérés comme un des poumons verts de la ville. Pour surseoir à ce potentiel saccage, les communes se sont donc organisées et disent non à des voies rapides sur leur territoire.

Présentation rapide de l’association des coteaux du Lyonnais

L’association Sauvegarde des Coteaux du Lyonnais (SCL) a été mise en place pour participer à la protection de l’environnement. Son rôle est de participer au développement et à l’harmonie des villes qui se trouvent à l’ouest de Lyon. C’est pour cela qu’elle s’oppose aux projets de construction de routes ou d’autoroutes qui pourraient nuire ou dégrader les coteaux de la région. Les membres de l’association viennent de différentes communes situées à l’est de la ville. Ils travaillent avec la population, les élus locaux et les associations.

On dénombre au total 23 comités locaux qui forment le 1er collège de l’association. Ce collège travaille en partenariat avec 11 autres associations qui ont le même but qu’eux. Comme mode de fonctionnement, la SCL a l’habitude d’installer des stands pour faire connaître leurs activités. Elle lance aussi des pétitions pour écrire des plaidoiries et proteste contre les projets de construction en faisant des manifestations. Elle a eu la chance d’intervenir au cours des échanges sur « les contournements autoroutiers et ferroviaires de Lyon» et son action est indispensable à la sauvegarde de l’ouest Lyonnais, son écologie comme ses modes de vie.